Reportage sur les plongeurs scaphandrier
J'ai trouvé cet article intéressant et je trouve qu'il rend bien hommage aux plongeurs scaphandriers, nous n'entendons malheureusement pas assez souvent d'eux.
« C’est pas le grand bleu ! » déclare Olivier Truc, le réalisateur du documentaire « La dernière plongée ». Le reportage français de 52 minutes raconte le métier dangereux qu’est la plongée sous-marine à travers le vécu de quelques plongeurs engagés dans le cadre de la construction d’un pipeline. Tout débute à la fin des années soixante, quand La pression exercée sur le corps humain lors de plongées profondes a laissé des traces, souvent invisibles. « Quand on a connu la peur par une coupure d’air au fond de la mer, on ne dort plus. La nuit, j’arrête parfois de respirer » confie Tom. Il faut des années pour se reconstruire. Le documentaire le fait ressentir.
La plongée profonde diminue inconcevablement les gens. Une neurologue a bien essayé de tirer la sonnette d’alarme, rien n’a arrêté la frénésie de
Olivier Truc , un des réalisateurs, a rencontré les plongeurs dans le cadre d’un article qu’il devait écrire pour Libération. Ils l’ont pris dans leurs filets. À travers ce reportage, les réalisateurs ont voulu transmettre des témoignages forts qui devaient, selon eux, être entendus. Les compagnies pétrolières et les autorités norvégiennes n’ont pas voulu s’exprimer. « Les plongeurs ont souffert physiquement, mais le plus dur fut la sensation d’être lâchés. La parole est aujourd’hui, pour eux, une thérapie. À l’époque, ils ne pouvaient pas parler. Des hommes, ça garde tout à l’intérieur, ils ne pouvaient pas craquer », confie Olivier Truc. « En plus, ce documentaire est une forme d’hommage à ces hommes,